Aux paradis du Hachich

Aux paradis du Hachich

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Né à Lille en 1878, Théo Varlet publie ses premiers poèmes en 1898 et entame, à partir de 1910, une carrière de romancier. Alors qu’il commence à “se faire un nom”, il préfère s’exiler à Cassis où il produit entre 1920 et 1930 l’essentiel de son œuvre.

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Pacifiste en 1914, voyageur intrépide, passionné par le sport, il est aussi attiré par les "états modifiés de conscience". C’est ainsi qu’il expérimente l’opium, mais aussi le haschich qu’il ingère. Dès 1910, il publie un texte sur le hachich intitulé Télépathie, puis en 1922 les Notes de Hachich, complété l’année suivante par les Autres notes de Hachich.

Aux Paradis du Hachich paraîtra en 1930. Six ans plus tard, Théo Varlet meurt, terrassé par la maladie. Aux Paradis du Hachich, dont la préface a été confiée à Jean-Pierre Galland, est un livre qui se divise en trois parties distinctes :

Dans la première partie, l’auteur s’en prend à la loi du 12 juillet 1916 qui invente "le tableau B des substances vénéneuses". "Le hachich, lequel même dans ses pires abus, est beaucoup moins nocif que l’insidieux opium ou la sinistre coco", ne mérite pas, d’après l’auteur, d’être interdit. Ecrite en 1930, cette analyse de la prohibition est toujours d’actualité, Théo Varlet, aventurier du corps et de l’âme, milite contre l’abus et pour le bon usage du hachich.

La seconde partie du livre est une critique des Paradis artificiels. Avec pertinence, l’auteur démontre, documents à l’appui, que Baudelaire (lequel usait sans modération du laudanum), avait goûté seulement une ou deux fois au dawamesk (la célèbre confiture au hachich) lors des séances organisées par le Club des hachichins.

Dans la dernière partie du livre, la plus longue, Théo Varlet explique comment, avide d’expériences, il en est venu à consommer des drogues, du protoxyde d’azote au gaz d’éclairage (sic). Comment, après avoir lu Baudelaire et Alexandre Dumas, il a découvert le hachich. En six ans, l’auteur expérimentera 127 fois le hachich et prendra à chaque fois des notes. Ce sont ces dernières qu’il utilise pour raconter ses voyages aux Paradis du hachich.

Résolument moderne, l’ouvrage de Théo Varlet nous emmène, pour le meilleur et pour le pire, dans un monde où prendre du hachich est à chaque fois un voyage différent et toujours riche d’enseignements.

Informations complémentaires

Poids 0,182 kg
Dimensions 1 × 12,5 × 20 cm
Pages

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